La mort est belle
« Dieux, mes dieux ! Comme la terre est triste, le soir ! Comme les brouillards sont mystérieux, sur les marais. Qui a erré dans ces brouillards, qui a beaucoup souffert avant de mourir, qui a survolé cette terre, accablé d’un fardeau trop lourd pour lui, celui-là le sait. Il le sait, l’homme las. Et c’est sans regret qu’il quitte les brouillards de la terre, ses marécages et ses rivières, qu’il se remet d’un cœur léger aux mains de la mort, sachant qu’elle seule… »
Du chapitre LE PARDON EST UN REFUGE POUR L’ETERNITE
D’un autre roman excellent : Le maître et Marguerite, de Boulgakov
Et je pense aujourd’hui oui, que la mort est belle à côté de la vieille rancune qui gravite dans les chairs gavées par le temps et les frites.
J’aime pas les frites, et j’aime pas la rancune. Je vais écrire un poème.
Claire
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