Archive for ‘25 avril 2014’

Intervenant: Frédéric Jessua
Avec : Malvina Rahmi, Margaux Cavalier, Martin Jaspar, Dylan Ferreux, Charlotte Noiry, Chloé Lavalette, Marianne Rimbaud , Maxim Prevot et Dorothée le Troadec.

Présentation d’un travail de scènes.

Au Théâtre du Balèti – 219 rue Étienne Marcel 93100 Montreuil (métro 9: Robespierre)
Réservation obligatoire

L’ACTEUR SHAKESPEARIEN

Étoffer, explorer les recoins de son registre d’acteur en travaillant des scènes extraites des pièces dites “antiques” de Shakespeare en relation avec les parcours d’autres personnages du canon shakespearien. Comme il se doit avec le barde de Stratford, tous les personnages traversent des situations fortes ; ils portent une parole politique, historique, tragique, comique voire grotesque. Sur scène tout est donc permis, à condition de se plonger intégralement dans les situations, tout en étant en accord avec son instrument. L’acteur, seul maître à bord, doit travailler à atteindre un niveau d’engagement puissant, concret et sensible, possible par une approche de la détente dans l’urgence. Le début de l’atelier sera consacré à des exercices d’improvisation destinés à “cartographier”, décomposer des situations inspirées du répertoire Shakespearien, en les rendant “accessibles” et proches de nous. En complément du travail de scène, chaque élève doit étudier le parcours d’un personnage clé de l’œuvre Shakespearienne ; il propose des passerelles et équivalences avec ceux travaillés dans les scènes. Une commande sur ces personnages sera passée pendant l’atelier.

RÉSERVER :

Intervenant – Benjamin Porée
Avec : Félix Beaupérin, Malvina Rahmi, Chloé de Broca, Margaux Cavalier, Martin Jaspar, Dylan Ferreux, Louis Plesse, Charlotte Noiry, Chloé Lavalette, Marianne Rimbaud et Julia Leblanc-Lacoste .

“Il faut nous aider à nous ramener à nous-mêmes.”

La pièce, dont le sous-titre est “Combats pour l’amour”, traite de la question de la reconstruction, celle d’une Europe nouvelle, mais aussi d’Européens nouveaux. Barker choisit de situer le déroulement de la pièce dans le temps qui se situe juste après la guerre, quand les haines, les désirs et les enjeux de pouvoir s’expriment de la manière la plus sauvage. Les Européens sont donc autant de parcours individuels que collectifs dans ce que Barker appelle la tragédie de la douleur. Il met à nu les individus dans un moment où, confrontés à plus forts, plus hauts qu’eux-mêmes, ils essayent de happer sauvagement un idéal. L’homme tire les idéaux vers lui, avec les griffes, soit pour trouver l’apaisement, soit pour trouver la force, soit pour trouver la mort.
Cette pièce met en abime la question de la représentation, à travers la volonté chez chacun de devenir l’icône de sa propre vie, l’icône de sa douleur personnelle, tant physique que morale, ou religieuse.
L’enjeu de ce stage était de partir sur une nouvelle langue, une nouvelle écriture théâtrale, et de chercher comment nous l’approprier aujourd’hui ; comment ce titre Les Européens a pu résonner chez nous, même si la volonté première n’était pas en six semaines de faire un travail politique, mais avant tout de travailler sur le jeu et la recherche, comment l’acteur trouve parole et comment il la partage avec le partenaire et, au moment dit du spectacle, avec le spectateur.