VENDREDI O6 MARS à 2OHOO
Electre / Hofmannsthal —— Pylade / Pasolini

Travail dirigé par B. Porée.

Avec la promotion #4 :
Lucas Borzykowski, Isabelle Botte, Jeanne De Rougemont, Jean-Albert Deron, Camille Durand Tovar, Enora Henry, Camille Hoinard, Richard Jovial, Margot Ladroue, Camille Pons, Yaniv Segal

Au Théâtre du Balèti
219 rue Étienne Marcel 93100 Montreuil
metro 9: Robespierre

Réservation obligatoire:
administration@lelftp.com

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Deux puissants textes face à face. Deux destinées communes. Voir comment ces textes se questionnent, se répondent et se prolongent. Voir ce qu’il en sort.

Une adaptation qui se fera en fonction des éléments constitutifs des deux pièces – à savoir, situations et entrées de Personnages/Pensées qui apportent un tournant dramatique – ainsi que par le mariage de cette parole féminine, moderne, et charnelle d’Electre avec celle plus poétique, politique et pensante de Pylade.

A partir de ces figures mythiques, fondatrices, fraternelles, essayer d’amener les élèves /citoyens à prendre la Parole, la leur, comme un relai politique et humain de leur Pensée.

Tenter de représenter non pas le spectaculaire, mais le tangible, le désir, le Droit. Non pas la récitation mais l’expression de sa liberté.

Le Théâtre de Vanves et son directeur José Alfarroba invite le 01 OCTOBRE le Laboratoire de formation au théâtre physique pour une soirée exceptionnelle où deux créations seront présentées.

A cette occasion le LFTP fêtera le début des festivités de son 5éme Anniversaire (plein de surprises dans la saison)

Théâtre de Vanves
12 rue Sadi Carnot – 92170 Vanves

Réservation : 01 41 33 93 70

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1ère pièce 19H00

GÊNES 01 texte de F. Paravidino.

Mise en scène – Maxime Franzetti
Assistant – Charles Meillat
Régie vidéo – Camille Voyenne
Photo – Yann Slama

Avec la promotion #3 :
Malvina Rahmi, Chloé de Broca, Margaux Cavalier, Martin Jaspar, Dylan Ferreux, Chloé Lavalette, Marianne Rimbaud
Et la participation de Margot Ladroue

Chercher à raconter l’histoire, chercher à comprendre, comme un témoignage de ce qui s’est « réellement » passé à Gênes ces jours-là.
Sept acteurs au service du « style sec » du théâtre-enquête, tel un reportage journalistique.

Le théâtre de Fausto Paravidino est engagé, militant. C’est comme un cri. Une prise de conscience aiguë, qu’il cherche à faire partager le plus largement possible. Son théâtre, c’est évident, a été bousculé par les événements de Gênes.

Durant trois jours, en juillet 2001, la ville de Gênes est le théâtre du sommet du G8. En périphérie de la manifestation, 300 000 personnes se retrouvent dans les rues pour affirmer leur vision différente, leur ambition d’une autre mondialisation.
Véritable démonstration du pouvoir, ces journées sont entachées par la mort d’un jeune gênois de 20 ans, Carlo Giuliani, abattu par la police.
Une tragédie aux yeux de l’auteur qui livre ce récit témoignage aux voix multiples, aux interrogations complexes, porté « au présent par des personnes réelles ».

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2ème pièce 21H00

 » CHOSE ÉTRANGE L’AFFAIRE D’AMOUR  »
Discours amoureux autour des premiers émois, des rencontres, des désirs, des peurs.

Création dirigée par Maxime Franzetti
collaboration JP Garnier

avec la promotion #4 :
Lucas Borzykowski, Isabelle Botte, Jeanne De Rougemont, Jean-Albert Deron, Camille Durand Tovar, Enora Henry, Camille Hoinard, Richard Jovial, Margot Ladroue, Camille Pons, Yaniv Segal

Des situations d’antagonisme, dans lesquelles les hommes et les femmes se font face comme des adversaires. Ils parlent d’amour, toujours d’amour. Tantôt sur un champ de bataille réagissant en blessés et en blessant, tantôt dans la pénombre d’une chambre a coucher échangeant leurs désirs, leurs passions et souvent leurs folies.

Ces onze-là, intimement, se confient au spectateur, qui ne peut s’empêcher de s’identifier à eux.

Et les auteurs : Pasolini, Duras, Proust, Musset, Collard, Baush, Koltes, Liddell, Garcia, Wedekind, Brecht, Kane, Kelly, Barthes ..

Entrée : 5 euros par spectacle

Intervenant: Frédéric Jessua
Avec : Malvina Rahmi, Margaux Cavalier, Martin Jaspar, Dylan Ferreux, Charlotte Noiry, Chloé Lavalette, Marianne Rimbaud , Maxim Prevot et Dorothée le Troadec.

Présentation d’un travail de scènes.

Au Théâtre du Balèti – 219 rue Étienne Marcel 93100 Montreuil (métro 9: Robespierre)
Réservation obligatoire

L’ACTEUR SHAKESPEARIEN

Étoffer, explorer les recoins de son registre d’acteur en travaillant des scènes extraites des pièces dites “antiques” de Shakespeare en relation avec les parcours d’autres personnages du canon shakespearien. Comme il se doit avec le barde de Stratford, tous les personnages traversent des situations fortes ; ils portent une parole politique, historique, tragique, comique voire grotesque. Sur scène tout est donc permis, à condition de se plonger intégralement dans les situations, tout en étant en accord avec son instrument. L’acteur, seul maître à bord, doit travailler à atteindre un niveau d’engagement puissant, concret et sensible, possible par une approche de la détente dans l’urgence. Le début de l’atelier sera consacré à des exercices d’improvisation destinés à “cartographier”, décomposer des situations inspirées du répertoire Shakespearien, en les rendant “accessibles” et proches de nous. En complément du travail de scène, chaque élève doit étudier le parcours d’un personnage clé de l’œuvre Shakespearienne ; il propose des passerelles et équivalences avec ceux travaillés dans les scènes. Une commande sur ces personnages sera passée pendant l’atelier.

RÉSERVER :

Intervenant – Benjamin Porée
Avec : Félix Beaupérin, Malvina Rahmi, Chloé de Broca, Margaux Cavalier, Martin Jaspar, Dylan Ferreux, Louis Plesse, Charlotte Noiry, Chloé Lavalette, Marianne Rimbaud et Julia Leblanc-Lacoste .

“Il faut nous aider à nous ramener à nous-mêmes.”

La pièce, dont le sous-titre est “Combats pour l’amour”, traite de la question de la reconstruction, celle d’une Europe nouvelle, mais aussi d’Européens nouveaux. Barker choisit de situer le déroulement de la pièce dans le temps qui se situe juste après la guerre, quand les haines, les désirs et les enjeux de pouvoir s’expriment de la manière la plus sauvage. Les Européens sont donc autant de parcours individuels que collectifs dans ce que Barker appelle la tragédie de la douleur. Il met à nu les individus dans un moment où, confrontés à plus forts, plus hauts qu’eux-mêmes, ils essayent de happer sauvagement un idéal. L’homme tire les idéaux vers lui, avec les griffes, soit pour trouver l’apaisement, soit pour trouver la force, soit pour trouver la mort.
Cette pièce met en abime la question de la représentation, à travers la volonté chez chacun de devenir l’icône de sa propre vie, l’icône de sa douleur personnelle, tant physique que morale, ou religieuse.
L’enjeu de ce stage était de partir sur une nouvelle langue, une nouvelle écriture théâtrale, et de chercher comment nous l’approprier aujourd’hui ; comment ce titre Les Européens a pu résonner chez nous, même si la volonté première n’était pas en six semaines de faire un travail politique, mais avant tout de travailler sur le jeu et la recherche, comment l’acteur trouve parole et comment il la partage avec le partenaire et, au moment dit du spectacle, avec le spectateur.